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De Bulgi à Bully-les-Mines
29 janvier 2012

Pourquoi un blog ?

Logo Bully-les-MinesJe me suis longtemps posé cette question...

Bully-les-Mines est et restera ancré dans ma mémoire jusqu'au dernier de mes souffles. On aime à dire : "Je suis de...", "Je suis un enfant de...", "Je suis du Pays de...", et j'en passe. Souvent, cela traduit de la nostalgie. Et c'est précisément ce qui se passe chez moi.

J'ai aimé cette vie dans cette ville à taille humaine, chargée d'une histoire liée à l'activité minière. Bully s'est autorisée "Les-Mines" à juste titre. De simple village (comme tant d'autres), elle aura su (et continue aujourd'hui) faire face à ses métamorphoses.
Du village comptant quelques centaines d'âmes au 18ème siècle, elle passera son examen "industriel" avec brio, absorbera positivement l'affluence de milliers de travailleurs venus gratter les entrailles de sa terre, à la recherche du noir et solide "plasma" que réclamait toute l'industrie de cette fin du 19ème siècle ainsi que du 20ème siècle naissant.

Aujourd'hui, "Les Mines" (étroitement jointes depuis presqu'un siècle à Bully) n'ont plus tout-à-fait lieu d'être. Il ne reste plus que de vieux pensionnés du "Fond", du "Jour",  mais surtout des veuves n'ayant pas eu la chance de connaître une retraite heureuse, accompagnées de leurs mineurs de maris.

On n'extrait plus rien du sol. "Bully-sans-Mine" doit s'adapter quotidiennement à cette épreuve. Et pour y retourner de temps en temps, il me semble que la commune use de tout ses atouts pour sortir gagnant de cette "absence" industrielle. La commune se bat au quotidien pour composer d'une part avec l'héritage minier et d'autre part avec les nouvelles opportunités économiques (Le Louvre II, par exemple).

Une ville, une vie... Bien qu'ayant quitté volontairement cette commune voilà presque quinze ans, il ne se passe pas une seule journée où une pensée me transporte en la rue François-Brasme, la Cité des Oiseaux (où j'ai grandi), le stade Corbelle, le collège Phalempin, la Cité des Brebis, celle des Alouettes (dont le pain du même nom n'est plus jamais consommé...).Eglise Saint-Maclou

Être attaché à son berceau n'a rien d'original. Pour ma part, je vais me contenter de vous raconter cette ville par le biais de mes souvenirs personnels et en utilisant moult documents d'époque.

Bully-les-Mines a eu une chance extraordinaire pour son histoire. Elle a en son sein une équipe de passionnés ayant pour vocation de relater par écrit les différents chapitres de son existence. Cette délégation de service public s'appelle "Atelier de Recherches Historiques de Bully-les-Mines".Toute l'année, ces quelques personnes (Alain Chaupin, son épouse, Jean-Marie Réant, etc...) donnent de leur temps à monter projets, expositions, thématiques, interventions en milieu scolaire, édition d'ouvrages historiques... sur Bully-les-Mines.

Puisse ce blog ne pas heurter cette "bande" d'historiens locaux. En aucun cas, je ne cherche à faire de l'ombre. Tout au contraire, je préfère éclairer de mon soleil, cette belle épopée.

Pour finir, je tiens à vous demander, chers lecteurs qui avaient eu la patience de poursuivre la lecture jusqu'ici, de participer à ce blog. Et ceci, en intervenant, par l'intermédiaire de vos messages....

Je vous souhaite une belle lecture.

 

(A Jean-Pierre Roger et Michel Vancaille)

 

Jacky Wallart de ... Bully-les-Mines

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Commentaires
G
Bully aujourd'hui n'est plus qu'une cité dortoir qui n'a plus rien à voir avec le Bully d'il y a 30ans, 40ans, 50ans...
L
Après Lens, Fouquières, Méricourt, Marles, etc... voici BULLY les Mines. Bienvenu parmis les blogs faits par des chtis pour les chtis.<br /> <br /> A bientôt
D
Il est vrai que beaucoup de blogs ou sites nous parlent de bully, entre le blog " nos années collège " que j'ai créé en 2007. Le collège Blaise Pascal se trouve à Mazingarbe, mais comment ne pas parler de Bully-les-Mines quand on y a vécu 19 ans et que l'on en garde beaucoup de souvenirs. Moi, je vivais à la cité 2 mais j'allais souvent souvent aux Brebis, à Grenay, et dans le centre de Bully. Même s'il n'y a plus de mineurs, il nous reste les terrils, et ils sont là pour nous rapeler que c'est dans un bassin minier que nous avons vécu.Je suis fille de la mine et fière de l'être. Une grande différence avec autrefois, la solidarité qui existait au temps des mineurs n'existe plus aujourd'hui malheureusement. Je t'invite à passer sur mon blog et si quelques photos t'interessent, il te suffira de me les demander. Je pense que ton blog me permettra de découvrir des lieux de Bully-les-Mines comme par exemple la cité des alouettes où je n'ai jamais mis les pieds: dom
L
in éspérant ét'lir souvint!!!
C
Bonsoir et Bravo Jacky<br /> <br /> <br /> <br /> Belle initiative, n’hésites pas si tu as besoin , j'ai quelques documents originaux sur sur cette commune qui est aussi la mienne.<br /> <br /> Denis
De Bulgi à Bully-les-Mines
  • J'ai grandi dans cette commune de Bully-les-Mines, de l'enfance à l'âge adulte. La vie a fait que j'ai du la quitter. "Partir, c'est mourir un peu". Aujourd'hui, en passionné d'histoire que je suis, je tenais à rendre la monnaie à cette ville, mon berceau.
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